Burkina : l’État et ses partenaires de lutte contre les mutilations génitales féminines font un bilan à mi-parcours

Le ministère de l’action humanitaire et de la solidarité nationale et son partenaire UNICEF ont tenu ce vendredi 14 décembre 2024 à Ouagadougou, la rencontre bilan de la mise en œuvre du plan de travail annuel (PTA) 2024. Dans cette rencontre il a été question également de la validation du plan de 2025. Toutes ces activités tirent leurs sources du plan stratégique national pour l’élimination des Mutilations Génitales Féminines (MGF).

Le Burkina Faso est en ordre de bataille contre les mutilations génitales féminines (MGF). Pour ce faire, un plan stratégique national qui s’étant de 2022 à 2026 a été adopté. Le plan poursuit trois objectifs. Ce sont : la préservation de l’intégrité physique des femmes et des filles; l’amélioration du bien-être physique et psychosocial des victimes de mutilations et la déconstruction de la fonction socioculturelle des Mutilations Génitales Féminines au sein de la société burkinabè. Cette rencontre bilan s’est penchée sur les acquis et les défis à relever en 2025.

La lutte contre les MGF ces dernières années a donné de résultats encourageants. Les taux de mutilations sont en baisse dans le pays des hommes intègres. Ils vont de 75.8% en 2010 à 56% en 2021 pour les femmes de 15 à 49 ans et 13.3% en 2010 à 9.4% en 2021 chez les filles de moins de 15 ans selon l’enquête démographique de la santé.

Les mutilations génitales féminines ont la peau dure au Burkina. C’est pourquoi, de cette rencontre, les objectifs et les plans stratégiques de lutte de l’année 2025 seront déclinés.

Nomwendé

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