Les 12 et 13 novembre 2024, la direction régionale de la communication et des médias du Centre-Nord a organisé, un cadre de concertation des acteurs des médias de la région et des services déconcentrés de la province du Bam au chef-lieu de ladite province.

Durant deux jours, les 12 et 13 novembre 2024, des journalistes de la région du Centre-Nord, des communicateurs des services déconcentrés et des Forces de défense et de sécurité de la province du Bam ont échangé à Kongoussi, sur le thème : « Communication des collectivités et des services déconcentrés de l’Etat en situation de crise : quelle synergie d’action avec la presse pour une meilleure résilience des populations ».
Selon le Directeur régional de la communication et des médias du Centre-Nord(DRCM-CN), le rôle des journalistes et communicateurs des services déconcentrés et décentralisés est important en matière de communication en période de crise pour la reconquête du territoire. D’où l’importance de ce cadre de concertation. « Actuellement, il ne suffit pas de communiquer ou de passer une information. Derrière chaque action de communication, nous devrons sentir un ingrédient d’appel au patriotisme et à l’engagement citoyen », a lancé Wenceslas Yoni, DRCM-CN. Néanmoins, il a constaté que depuis un certain temps, les professionnels des médias ont compris la dynamique du gouvernement en matière de communication en période de crise.
Selon lui, l’idée d’associer les FDS vise à créer plus de collaboration entre les forces combattantes et les journalistes pour le retour de la paix au Faso.
Des participants, le DRMC-CN Yoni attend qu’ils fassent la différence entre la communication et l’information et qu’ils puissent intégrer l’apport des médias dans la communication de crise. « Nous souhaitons que chaque acteur puisse intégrer à chaque action de communication l’aspect appel à l’engagement citoyen pour un retour à la paix et à la sécurité au pays des Hommes intègres », a -t-il espéré.
Pour les participants, ce cadre d’échange a permis de renforcer la collaboration entre les journalistes et les acteurs des services étatiques au niveau local pour plus d’engagement dans la lutte contre le terrorisme. « Cela va renforcer notre collaboration avec les services techniques, les FDS et les médias pour faciliter la communication avec les populations », a laissé entendre Léonard Linda, directeur de la radio voix des lacs de Kongoussi. Pour lui, dans ce contexte de crise sécuritaire et humanitaire, une radio communautaire est un véritable canal de promotion du vivre-ensemble et de la cohésion sociale pour plus de résilience des populations affectées par la crise.

Guet-Wende Tanti Elise OUEDRAOGO