«Lorsque vous avez remarqué, au Niger et au Mali, pendant que nous étions luttions au cours de l’année 2023, au Niger nous avions un gros problème parce que les terroristes venaient attaquer et repartaient et nous n’avons aucune possibilité de les poursuivre. Je vous fais la confidence ici aujourd’hui. A un moment donné nous avons envoyé une mission auprès du président Bazoum pour que nous puissions au moins lancer la lutte lorsque nous sommes attaqués sur un territoire. En retour, il a mal reçu le message. Nous avons pris acte et nous sommes restés dans l’observation de cette partie en nous réorganisant. C’est pour vous dire que l’impérialisme a tous son temps lorsqu’il veut déstabiliser, il regarde dans l’immédiat, si ce n’est pas possible, il pose les jalons pour le faire dans dix ans, vingt ans , trente ans. Mais il n’a aucun intérêt à ce que nous soyons indépendants. Aujourd’hui tout ce qu’ils souhaitent pour le Burkina Faso, c’est le chaos, parce qu’ils espèrent faire venir ses forces étrangères ici et espérer récupérer la situation dans dix ans même dans vingt ans. Mais nous ne les laisserons jamais parvenir à cela», Ibrahim Traoré, rencontre avec les OSC.